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Névrome de Morton

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Névrome de Morton

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Le névrome de Morton est une pathologie qui correspond à l’épaississement d’un nerf dû à une compression chronique. Le névrome de Morton peut-il se résorber, et comment le traiter ?

Définition du névrome de Morton

Le névrome de Morton est une pathologie du pied qui entraîne des douleurs liées à la compression et l’épaississement d’un nerf, le plus souvent situé entre le troisième et le quatrième orteil. Cependant, le névrome de Morton peut se déclencher sur les nerfs qui se situent sur d’autres articulations inter-métatarsiennes.

Cette pathologie est fréquemment reconnu par une douleur vive à l’avant du pied, et une hypersensibilité, qui peut irradier dans tout le pied. Certaines personnes font aussi l’expérience d’une perte de sensation dans les orteils.

Habituellement, le névrome de Morton est une pathologie qui se déclenche sur un seul des deux pieds. Cependant, et en fonction des causes de la douleur, il est possible de trouver des patients souffrant de symptômes sur les deux pieds.

Causes et facteurs de risque du névrome de Morton

Si les causes et les facteurs de risque du névrome de Morton sont encore peu connus, il est plus fréquent de voir la pathologie se développer chez les femmes. A cela, on peut logiquement dire que le port de chaussures à talon joue peut être à l’apparition de douleurs. En effet, les chaussures à talons, ou les chaussures trop serrées à l’avant causent une compression de l’avant-pied et des nerfs qui s’y trouvent. Il n’est pas rare que les nerfs gonflent, ce qui est à l’origine de douleurs invalidantes.

Cependant, les sportifs sont aussi fréquemment sujets aux névromes de Morton. En cause cette fois-ci : la pratique d’un sport, notamment des sports athlétiques qui soumettent les pieds à de nombreuses contraintes. Le jogging, la course à pied, le saut sont autant de disciplines qui soumettent les pieds à des impacts à répétition, et qui peuvent amener à des blessures. Le tissu cicatriciel ou l’irritation autour du nerf dans le cas d’une blessure peut créer des douleurs et favoriser l’apparition d’un névrome de Morton.

Les personnes à risque de développer un névrome de Morton sont généralement concernées par les orteils en griffe, les pieds plats, un surpoids ou une obésité avérée, et souffrent parfois d’une hyper flexibilité des tendons au niveau des articulations.

Symptômes du névrome de Morton

Le névrome de Morton présente généralement les symptômes suivants : une vive douleur, très intense, qui se localise sur un point précis de l’avant-pied, ainsi que des sensations de fourmillements et d’insensibilité. Cependant, les patients expérimentent également des sensations de décharges électriques dans le pied, et certains rapportent sentir une grosseur douloureuse sous le pied. Dans certains cas, les orteils sont également douloureux et peuvent souffrir des irradiations nerveuses de la douleur localisée dans l’avant-pied.

Puisque le névrome de Morton est encore peu connu, et ses causes difficilement identifiées, les praticiens conseillent d’agir en prévention de l’apparition des symptômes. Ainsi, il est plus prudent d’éviter de porter des chaussures peu ergonomiques, c’est-à-dire trop étroites à l’avant du pied et à talons hauts. La pratique de sport à haut niveau est souvent associée à une prise en charge en kiné pour prévenir ce type de pathologie. Une surveillance accrue est appréciable lorsque la personne présente déjà des facteurs de risques : pieds plats, orteils en griffe ou en marteau, surpoids… Généralement, une bonne santé globale ainsi qu’une hygiène de vie satisfaisante sont bénéfiques dans la prévention du névrome de Morton. Il est donc conseillé de garder une alimentation saine et équilibrée.

Diagnostic

Le diagnostic du névrome de Morton passe à la fois par l’examen clinique et les examens d’imagerie complémentaires qui permettent d’évaluer l’importance de l’atteinte et la progression de la pathologie.

Examen clinique

Le médecin qui examine un patient souffrant d’une pathologie pouvant s’apparenter à un névrome de Morton pratique un examen clinique dans un premier temps. Il doit rechercher un signe de Mulder à la palpation, qui est un indice classique de névrome de Morton.

 

Examens d’imagerie

Pour confirmer le diagnostic et évaluer l’étendue de l’irritation causée par le névrome de Morton, le médecin peut prescrire des examens d’imagerie complémentaires à son examen clinique. Généralement, il s’agit en première intention d’une radiographie du pied atteint, sous différentes coupes pour obtenir un regard d’ensemble. Cependant, le médecin peut aussi prescrire un IRM qui permet quand à lui de repérer une éventuelle divergence des orteils (causée par l’épaississement du nerf) ou les mouvements du nodule de Morton.

Névrome de Morton : traitement

Le névrome de Morton peut-il grossir ? Comment le soigner et quels sont les traitements les plus adaptés ?

Traitement médical

Le traitement médical passe en première intention par la prescription de semelles orthopédiques. Ces orthèses ont pour but de réduire la douleur causée par la compression du nerf de l’avant-pied, et viennent en complément du port de chaussures adaptées (c’est-à-dire non étroites à l’avant et plates). Pour soulager la douleur lorsqu’elle est trop intense et handicapante, il est possible de réaliser des infiltrations de corticoïdes. Cependant, ces infiltrations ne fonctionnent pas chez tous les patients, et un traitement par anti douleurs oraux peut être privilégié selon les cas.

 

Traitement chirurgical

Le traitement médical n’est souvent pas suffisant pour soulager le névrome de Morton. Il est donc indispensable de proposer un traitement chirurgical, qui pourra consister au retrait du nerf douloureux ou à l’application d’une petite incision qui coupe de ligament comprimant le nerf. Après cette intervention, il faut compter une période de rétablissement d’environ 20 à 25 jours. Bien entendu, ce délai varie en fonction des habitudes de vie de la personne concernée et de sa profession. Le chirurgien doit donc prendre en compte le mode de vie de son patient pour choisir la technique chirurgicale la plus adaptée.

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